Il existe plusieurs hypothèses concernant l’histoire géologique d’Acidalia Planitia basées sur les preuves fournies par les données satellitaires.
Sources et évents de vapeurEdit
Acidalia Planitia était autrefois recouverte d’une ancienne croûte. Sa surface s’est érodée en bosses de phyllosilicates de fer/magnésium pendant l’Amazonien. Les sédiments ont rempli la plaine vide, laissant les boutons de phyllosilicates comme des protubérances à travers la surface. La densité spatiale de ces boutons est cohérente avec l’ancienne croûte qui se trouvait autrefois au-dessus d’Acidalia Planitia.
Des matériaux de silice hydratée entourent les boutons de phyllosilicate et les côtés des pentes rocheuses. Plutôt que de couvrir toute la surface, ces caractéristiques sont localisées. Cela indique que la plaine abritait autrefois des sources et des cheminées de vapeur et non de vastes étendues d’eau comme des océans ou des glaciers.
OcéansEdit
Utopia Planitia est une plaine similaire à la même latitude qu’Acidalia Planitia. Des écoulements gravés dans son terrain suggèrent que la boue s’est écoulée dans Utopia Planitia créant un grand réservoir d’eau et de boue dans la partie la plus profonde du bassin, d’environ 1000 km de diamètre. Il s’agit peut-être des vestiges d’un océan plus étendu qui couvrait toutes les basses terres du nord, y compris Acidalia Planitia. La formation Vastitas Borealis (VBF) s’étendait sur les planitiés d’Utopie et d’Acidalia et délimitait le seuil d’un ancien océan. Les deux segments de la VBF à Utopia et Acidalia ont des âges, des reliefs, des fréquences de cratères, des albédos, des propriétés thermiques et des superpositions de caractéristiques géologiques congruents. Cela suggère que la planitia Acidalia a pu être autrefois couverte par un grand océan martien.
GlaciersEdit
Les cratères de la planitia Acidalia sont asymétriques. Les données de l’altimètre laser orbital de Mars (MOLA) ont révélé que les pentes des parois des cratères faisant face au pôle sont moins profondes que les pentes faisant face à l’équateur. D’autres études montrent l’asymétrie inverse. Les deux théories indiquent respectivement un dépôt glaciaire biaisé pendant l’ère amazonienne ou un fluage à long terme de centaines de mètres de régolithe riche en glace sous la surface.