- Mécanisme d’actionAcide valproïque
- Indications thérapeutiquesAcide valproïque
- PosologieAcide valproïque
- Mode d’administrationAcide valproïque
- Contre-indicationsAcide valproïque
- Mises en garde et précautions d’emploiAcide valproïque
- Influence hépatiqueAcide valproïque
- Insuffisance rénaleAcide valproïque
- InteractionsAcide valproïque
- GrossesseAcide valproïque
- LactationAcide valproïque
- Effets sur l’aptitude à la conduiteAcide valproïque
- Effets indésirablesAcide valproïque
Mécanisme d’actionAcide valproïque
Augmente les taux cérébraux de GABA, diminue les taux d’acides aminés excitateurs et modifie la conductance du potassium.
Indications thérapeutiquesAcide valproïque
Epilepsies : primaires généralisées : convulsives, non convulsives ou absentes et myocloniques. Partielle avec une symptomatologie élémentaire (y compris les formes bravais-jacksoniennes) ou complexe. Des partiels secondairement généralisés. Formes mixtes et épilepsies secondaires généralisées (West et Lennox-Gastaut).
Réservez la voie IV pour les situations urgentes ou si la voie orale n’est pas possible.
En outre, la forme à libération prolongée est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques associés au trouble bipolaire lorsque le lithium est contre-indiqué ou non toléré.
PosologieAcide valproïque
Déterminer la dose optimale en fonction de la réponse. Plage d’efficacité (concentration plasmatique) : 50-125 mcg/ml.
– Voie orale, dose moyenne journalière en 1 ou 2 prises, au cours des repas : nourrissons et enfants (28 jours-11 ans) : 30 mg/kg ; >= 12 ans et annonces : 20-30 mg/kg ; >= 65 ans : 15-20 mg/kg. Début du traitement : non traité par d’autres antiépileptiques, augmenter tous les 4-7 jours jusqu’à la dose optimale ou tous les 2-3 jours pour les formes à libération prolongée ; traité par un autre antiépileptique : progressivement sur 2-8 semaines, en diminuant 1/3 ou 1/4 de la dose de l’antiépileptique utilisé. R.I. : réduire la dose. Forme à libération prolongée : peut être administrée en 1 dose dans les épilepsies contrôlées, avec une dose quotidienne de 20-30 mg/kg ; tto. Épisodes maniaques dans le trouble bipolaire (forme à libération prolongée) : annonces, dose initiale : 750 mg/jour (dans les essais cliniques, 20 mg/kg/jour a montré un profil de sécurité acceptable). Dose journalière moyenne : 1 000 et 2 000 mg. Doses quotidiennes > 45 mg/kg à surveiller. Les formulations à libération prolongée peuvent être administrées une ou deux fois par jour. La poursuite du traitement doit être ajustée individuellement en utilisant la dose efficace la plus faible. Efficacité et sécurité non établies chez les < 18 ans.
– IV : annonces. et enfants >= 12 ans : patients ayant un traitement oral établi, perfusion continue, 4-6 h après < 18 ans. Perfusion continue, 4-6 h après la prise orale, selon le même schéma posologique établi, à un débit de 0,5-1 mg/kg/h. Pour les autres patients, une injection lente. Lente (3-5 min) : 15 mg/kg en continuant après 30 min avec perfusion continue. En continu à 1 mg/kg/h jusqu’à 25 mg/kg/jour maximum. Nourrissons et enfants (28 jours-11 ans) : 20-30 mg/kg. Personnes âgées : 15-20 mg/kg. Passer à la voie orale dès que possible.
Mode d’administrationAcide valproïque
Comprimés : avaler entier sans mâcher ni écraser avec de l’eau en 1 ou 2 prises, de préférence pendant les repas.
Solution buccale : à prendre avec un demi-verre d’eau sucrée ou non, mais jamais avec des boissons gazeuses, et de préférence pendant les repas.
Capsules : à avaler entières avec un peu de liquide.
Granules à libération prolongée : à avaler avec un liquide (par exemple de l’eau) ou à mélanger avec des aliments mous (par exemple du yaourt ou du pudding). Recommandé chez les patients ayant des difficultés de déglutition (par exemple les enfants). Ne pas mâcher.
Contre-indicationsAcide valproïque
Hypersensibilité à l’acide valproïque, hépatite aiguë, hépatite chronique, antécédents personnels ou familiaux d’hépatite grave, porphyrie hépatique, maladie hépatique antérieure ou actuelle et/ou dysfonctionnement hépatique ou pancréatique grave, troubles du métabolisme des acides aminés ramifiés ou du cycle de l’urée, troubles mitochondriaux connus causés par des mutations du gène nucléaire codant pour l’enzyme polymérase gamma mitochondriale, tels que le syndrome d’Alpers-Huttenlocher. Syndrome d’Alpers-Huttenlocher, et chez les enfants âgés de < 2 ans suspectés d’être atteints d’un trouble lié à la gamma polymérase. Grossesse (sauf si, en cas d’épilepsie, il n’existe pas d’alternative thérapeutique adaptée), femmes en âge de procréer (sauf si les conditions du Plan de Prévention de la Grossesse sont remplies).
Mises en garde et précautions d’emploiAcide valproïque
I.R. Dans le lupus érythémateux disséminé, évaluer le bénéfice-risque. Des cas d’I.H. sévères ont été rapportés, risque maximal chez les nourrissons et les enfants <3 ans présentant des lésions cérébrales, un retard mental ou une maladie génétique métabolique ou dégénérative : évaluer la fonction hépatique avant de commencer le traitement et la surveiller périodiquement pendant les 6 premiers mois de traitement. Chez les enfants < 3 ans, une monothérapie est recommandée et l’utilisation concomitante avec des salicylés doit être évitée en raison du risque de toxicité hépatique. Interrompre en cas de pancréatite. Effectuer des examens hématologiques avant le début du traitement, avant une intervention chirurgicale et en cas d’hématomes ou d’hémorragies spontanées. Ne buvez pas d’alcool. En cas de suspicion de déficit enzymatique du cycle de l’urée, effectuer des tests métaboliques. Prise de poids possible en début de traitement : modifier le traitement ou l’arrêter progressivement. Ne pas administrer aux jeunes filles et aux femmes en âge de procréer, sauf si aucune autre alternative thérapeutique ne peut être utilisée et si les conditions du plan de prévention des grossesses sont remplies. Ne pas utiliser chez les femmes enceintes en cas de troubles bipolaires. En cas d’épilepsie, uniquement si aucune autre alternative thérapeutique n’est possible. Le plan de prévention de la grossesse comprend : l’évaluation de la possibilité d’une grossesse chez toutes les femmes, la compréhension et l’acceptation par la patiente des conditions du traitement (y compris l’utilisation d’un moyen de contraception, la réalisation régulière de tests de grossesse et la consultation du médecin en cas de grossesse planifiée ou existante). Le traitement doit être revu au moins une fois par an. Surveillez les signes d’idéation et de comportement suicidaires. Chez les patients présentant une maladie mitochondriale existante ou suspectée (pouvant déclencher ou exacerber les signes cliniques de ces maladies mitochondriales sous-jacentes causées par des mutations de l’ADN mitochondrial ainsi que du gène nucléaire codant pour la gamma polymérase), rechercher les mutations de la gamma polymérase conformément à la pratique clinique actuelle pour l’évaluation diagnostique de ces troubles. Au lieu d’une amélioration, il peut y avoir une aggravation réversible de la fréquence et de la gravité des crises (y compris l’état de mal épileptique), ou l’apparition de nouveaux types de crises avec le valproate.
Influence hépatiqueAcide valproïque
Contraindication en cas d’hépatite aiguë et chronique, d’antécédents familiaux d’hépatite grave, notamment médicamenteuse, et d’H. I. grave.Des lésions hépatiques ou pancréatiques létales sont survenues, principalement chez des enfants < 3 ans, atteints d’épilepsie sévère ou associés à une lésion cérébrale, un retard mental ou une maladie génétique métabolique ou dégénérative.
Insuffisance rénaleAcide valproïque
Précaution. Réduire la posologie.
InteractionsAcide valproïque
Potentialise l’effet des : neuroleptiques, IMAO, antidépresseurs et benzodiazépines.
Augmente les concentrations plasmatiques de : phénobarbital, phénytoïne libre, primidone, carbamazépine, lamotrigine, zidovudine, nimodipine, éthosuximide.
Diminue les concentrations sériques par : phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine, carbapénèmes.
Augmentation des concentrations sériques avec : felbamate, cimétidine, fluoxétine, érythromycine.
Diminution de la clairance de : felbamate
Risque de saignement avec : anticoagulants, ASA.
Risque de convulsions avec : méfloquine.
Toxicité hépatique exacerbée par : alcool.
Adapter la dose avec : rifampicine.
Risque d’encéphalopathie et/ou d’hyperammonémie avec : topiramate.
Augmentation de l’exposition au : propofol, réduire la dose de propofol.
Lob : faux + dans le test d’excrétion des corps cétoniques. Risque de saignement avec : anticoagulants, ASA.
GrossesseAcide valproïque
En plus du risque déjà connu de malformations congénitales, des études récentes indiquent que l’utilisation de l’acide valproïque pendant la grossesse peut être associée à des altérations du développement physique et du neurodéveloppement chez les enfants exposés in utero. Il ne doit pas être utilisé chez les filles, les adolescentes, les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf si les autres traitements sont inefficaces ou non tolérés. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement. Chez les femmes qui prévoient une grossesse, tout doit être mis en œuvre pour passer à un traitement alternatif approprié avant la conception, si possible. La monothérapie et la polythérapie au valproate sont toutes deux associées à un résultat anormal de la grossesse. Les données disponibles suggèrent que la polythérapie antiépileptique incluant le valproate est associée à un risque plus élevé de malformations congénitales que la monothérapie par le valproate.
LactationAcide valproïque
L’excrétion du valproate dans le lait maternel est faible, atteignant des concentrations de 1 à 10 % des concentrations sériques maternelles. Sur la base de la littérature et de l’expérience clinique, l’allaitement peut être envisagé, en tenant compte du profil de sécurité du valproate, notamment des troubles hématologiques.
Effets sur l’aptitude à la conduiteAcide valproïque
L’acide valproïque agit sur le système nerveux central et peut provoquer : somnolence, vertiges, troubles visuels et altération de la réactivité. Ces effets ainsi que la maladie elle-même incitent à la prudence lors de la conduite de véhicules ou de l’utilisation de machines dangereuses, en particulier jusqu’à ce que la sensibilité individuelle du patient au médicament ait été établie.
Effets indésirablesAcide valproïque
Anémie, thrombocytopénie ; prise de poids ; tremblements ; troubles extrapyramidaux, stupeur, somnolence, convulsions, troubles de la mémoire, céphalées, nystagmus, vertiges après injection ; surdité ; nausées ; nausées, vertiges après injection. Surdité ; nausées, douleurs abdominales, diarrhée ; hypersensibilité, alopécie (transitoire, liée à la dose) ; hyponatrémie ; hémorragie ; atteinte hépatique ; dysménorrhée ; confusion, agressivité, agitation, troubles de l’attention. Les données de pharmacovigilance ont montré des signes de diplopie.
Vidal VademecumSource : Le contenu de cette monographie de principe actif selon la classification ATC, a été rédigé en tenant compte des informations cliniques de tous les médicaments autorisés et commercialisés en Espagne classés dans ce code ATC. Pour les informations détaillées autorisées par l’AEMPS pour chaque médicament, veuillez vous référer au CPS correspondant autorisé par l’AEMPS.
Monographies des principes actifs : 12/02/2019.