La corrosion anodique du cuivre en présence de dérivés de l’acide acétique ont été déterminés par la mesure du courant limite. Il est constaté que la vitesse de corrosion augmente en diminuant la concentration de H3PO4 et la hauteur de l’électrode. Les résultats expérimentaux ont montré que l’efficacité d’inhibition augmente avec la concentration des composés étudiés à une température fixe, mais diminue avec l’augmentation de la température. Les valeurs de l’énergie d’activation indiquent que la réaction est contrôlée par diffusion. Les isothermes Langmuir, Temkin, et Flory Huggins sont appliqués. Les valeurs d’énergie libre d’adsorption (ΔGads) obtenues indiquent l’adsorption spontanée de l’inhibiteur. Les corrélations globales de transfert de masse dans les conditions actuelles ont été obtenues en utilisant la méthode d’analyse dimensionnelle. Les résultats sont en accord avec les études précédentes du transfert de masse vers le cylindre rotatif dans un écoulement turbulent.A la fin du processus de corrosion, la morphologie des spécimens après l’expérience est surveillée en utilisant le microscope électronique à balayage (SEM). L’examen MEB de la surface du cuivre a révélé que ces composés inhibent la corrosion du cuivre par adsorption sur sa surface pour former un film protecteur. La présence de ces composés organiques adsorbés sur la surface de l’électrode a été confirmée par les investigations SEM.