Les voitures d’aujourd’hui sont devenues si avancées qu’elles se conduisent presque toutes seules. Des technologies telles que les transmissions automatiques à double embrayage rapides comme l’éclair, la transmission intégrale, les suspensions adaptatives, les paramètres de gestion du moteur et les réglages avancés du châssis ont fait disparaître le côté brut des voitures, même les plus sportives. Si vous avez envie de cette sensation de connexion pure et brute, cette édition 370Z Nismo de Nissan a de l’attitude à revendre. C’est une voiture de pilote. Point final. Le nom Nismo est une combinaison de deux mots, Nissan et Motorsport – la division performance de Nissan. Il s’agit d’une voiture très excitante et exclusive, mais qui n’est disponible que pour quelques chanceux – seuls 50 exemplaires seront vendus au Canada. Chaque voiture a même son propre badge numéroté à l’intérieur. Et c’est une bonne chose, car la Nismo ne convient pas à tous les conducteurs ; le conducteur et la Nismo devraient faire bon ménage.
LE PEAU
C’est une voiture à l’allure torride. Le nez est un signe évident qu’il s’agit d’une machine rapide. L’aileron avant intégré peut sembler intéressant, mais si le conducteur devait heurter un trottoir avec l’aileron, faudrait-il remplacer tout le pare-chocs ? C’est une bonne question à poser à votre concessionnaire Nissan local. Le reste de la voiture est tout aussi agressif avec des jupes latérales spéciales, un pare-chocs arrière unique et un grand aileron arrière inspiré d’une poignée de caddie. La différence la plus importante et la plus sexy par rapport à la 370Z normale, ce sont les grosses roues. Les larges roues de 19 pouces sont plus grandes et plus légères que sur la 370Z normale et le décalage en quinconce est inspiré des voitures de course, donnant l’impression que toute la voiture est collée à la route. Le prix de la Nismo est de 46 898 $, ce qui représente une prime de 6 000 $ par rapport à la 370Z régulière, mais il vous permet d’obtenir tous les éléments de style et de go-fast supplémentaires.
LE COCKPIT
Il y a des surpiqûres rouges sur les sièges hautement rembourrés et le logo Nismo est cousu dans le dossier du siège. Les sièges sont à réglage manuel pour gagner du poids. Le groupe d’instruments reçoit des jauges uniques et il y a trois jauges supplémentaires sur le haut du tableau de bord. Le volant et le groupe de jauges se déplacent de haut en bas en tandem, mais le volant n’est pas télescopique, ce qui est un oubli majeur. Le problème que j’ai avec cette voiture est que l’intérieur ne semble pas raffiné. Je sais que c’est censé être un coupé sportif et élancé, mais l’intérieur est rempli de plastique d’apparence bon marché, surtout sur les portes inférieures et le tableau de bord. La console centrale, où se trouve généralement l’écran du système de navigation, a été recouverte d’une horrible porte et la radio semble avoir été installée après coup. Nissan aurait pu faire un meilleur travail de nettoyage. La réalité est que les voitures Z de ces 10 dernières années ont toutes eu des intérieurs trop basiques, celle-ci incluse.
LA CONDUITE
À notre époque de voitures de sport trop amorties, molles et vagues, cette 370Z Nismo n’est pas un grand conducteur quotidien mais une machine de go-fast destinée aux conducteurs qui savent ce qu’ils font. Pas d’imbéciles ou de rabatteurs de pneus, s’il vous plaît. Il n’y a pas de réglages de suspension adaptatifs comme sur les autres coupés sport. La suspension passive, plus rigide, est agitée sur les chaussées irrégulières mais ne fait pas trembler l’intérieur de la voiture. Sur circuit, cette configuration serait spectaculaire. L’antipatinage est un peu trop sensible pour une voiture puissante à propulsion. Je préfère l’approche de Porsche qui consiste à ouvrir le contrôle de stabilité lorsque le réglage sport est sélectionné. Ce réglage par défaut sur la Nismo ne permet aucune conduite latérale. Le système est soit activé, soit désactivé. Ce juste milieu serait le bienvenu car cette Nismo reçoit un V6 3,7 litres de 350 ch, soit 18 ch de plus que la voiture normale. Le couple est légèrement amélioré à 276 lb-pi.
Le bon, le mauvais
Le bon : Un coupé basique et rapide qui fera tourner les têtes.
Mauvais : Pas la tasse de triple expresso de tout le monde.
Le VERDICT DE ZACK
Je suis attiré par la Nismo pour sa pureté et sa brutalité à notre époque d’aides électroniques et de voitures faciles à conduire. Ceci étant dit, Nissan n’a pas pu s’empêcher de le faire dans un domaine. Oui, une manuelle à six vitesses, est la seule transmission proposée, mais elle est dotée d’une fonction de correspondance du régime qui fait automatiquement sauter l’accélérateur lors des rétrogradations.
Elle peut être désactivée pour ceux qui savent rétrograder en talon-pointe, une compétence que beaucoup ont du mal à maîtriser. Cette seule aide électronique sera bien accueillie par tous ceux qui veulent tirer le meilleur parti de cette voiture puissante et réactive, tout en ayant l’air bien dans leur peau. L’avantage de la 370Z Nismo est qu’elle est presque un retour en arrière à l’époque où les voitures étaient plus simples et connectées.
Pour certains, la primitivité pourrait être trop difficile à supporter au quotidien. Cette voiture et son conducteur doivent apprendre à se connaître pour voir s’ils peuvent vivre ensemble, jour après jour.
LE BAS
Puissance : V6 de 3,7 litres avec 350 ch
Consommation : 11,6L/7,7L/100km (ville/autoroute)
Assurance : 3 ans/60 000km
Prix de l’étiquette : 46 898 $
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