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Groupe abélien

Posted on septembre 21, 2021 by admin

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Un groupe abélien est un groupe pour lequel les éléments commuent (c’est-à-dire AB=BA pour tous les éléments A et B). Les groupes abéliens correspondent donc aux groupes dont les tables de multiplication sont symétriques.

Tous les groupes cycliques sont abéliens, mais un groupe abélien n’est pas nécessairement cyclique. Tous les sous-groupes d’un groupe abélien sont normaux. Dans un groupe abélien, chaque élément est dans une classe de conjugaison par lui-même, et la table de caractères implique des puissances d’un seul élément connu comme générateur de groupe.

Dans le langage Wolfram, la fonction AbelianGroup représente le produit direct des groupes cycliques de degrés n_1, n_2, ….

On ne connaît pas de formule générale pour donner le nombre de groupes finis non isomorphes d’un ordre de groupe donné. Cependant, le nombre de groupes finis abéliens non isomorphes a(n) d’un ordre de groupe donné n est donné en écrivant n comme

 n=produit_(i)p_i^(alpha_i),
(1)

où les p_i sont des facteurs premiers distincts, alors

 a(n)=produit_(i)P(alpha_i),
(2)

où P(k) est la fonction de partition, qui est implémentée dans le langage Wolfram comme FiniteAbelianGroupCount. Les valeurs de a(n) pour n=1, 2, … sont 1, 1, 1, 2, 1, 1, 1, 3, 2, …. (OEIS A000688).

Les plus petits ordres pour lesquels n=1, 2, 3, … groupes abéliens non isomorphes existent sont 1, 4, 8, 36, 16, 72, 32, 900, 216, 144, 64, 1800, 0, 288, 128, …. (OEIS A046056), où 0 dénote un nombre impossible (c’est-à-dire qui n’est pas un produit de nombres de partition) de groupes abéliens non isomorphes. Les valeurs « manquantes » sont 13, 17, 19, 23, 26, 29, 31, 34, 37, 38, 39, 41, 43, 46, … (OEIS A046064). Les nombres incrémentaux les plus grands des groupes abéliens en fonction de l’ordre sont 1, 2, 3, 5, 7, 11, 15, 22, 30, 42, 56, 77, 101, … (OEIS A046064). (OEIS A046054), qui apparaissent pour les ordres 1, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024, 2048, 4096, 8192, … (OEIS A046055).

Le théorème de décomposition de Kronecker stipule que tout groupe abélien fini peut être écrit comme un produit direct de groupes cycliques d’ordre de groupe de puissance première. Si l’ordre du groupe d’un groupe fini est un nombre premier p, alors il existe un seul groupe abélien d’ordre p (noté Z_p) et aucun groupe non abélien. Si l’ordre du groupe est un carré premier p^2, alors il existe deux groupes abéliens (notés Z_(p^2) et Z_p×Z_p. Si l’ordre du groupe est un nombre premier cubique p^3, alors il y a trois groupes abéliens (notés Z_p×Z_p×Z_p, Z_p×Z_(p^2), et Z_(p^3)), et cinq groupes au total. Si l’ordre est un produit de deux nombres premiers p et q, alors il existe exactement un groupe abélien d’ordre pq (noté Z_p×Z_q).

Un autre résultat intéressant est que si a(n) désigne le nombre de groupes abéliens non isomorphes d’ordre n, alors

 somme_(n=1)^inftya(n)n^(-s)=zeta(s)zeta(2s)zeta(3s)....,
(3)

où zeta(s) est la fonction zêta de Riemann.

Les nombres de groupes abéliens d’ordres =n sont donnés par 1, 2, 3, 5, 6, 7, 8, 11, 13, 14, 15, 17, 18, 19, 20, 25, …. (OEIS A063966) pour n=1, 2, …. Srinivasan (1973) a également montré que

 somme_(n=1)^Na(n)=A_1N+A_2N^(1/2)+A_3N^(1/3)+O,
(4)

où

A_k = produit_(j=1 ; j !=k)^(infty)zeta(j/k)
(5)
= {2.294856591... pour k=1 ; -14.6475663... pour k=2 ; 118.6924619... pour k=3,
(6)

(OEIS A021002, A084892, et A084893) et zeta(s) est encore la fonction zêta de Riemann. Notez que Richert (1952) a donné incorrectement A_3=114. Les sommes A_k peuvent aussi être écrites sous les formes explicites

.

.

A_1 = produit_(j=2)^(infty)zeta(j)
(7)
A_2 = zeta(1/2)product_(j=3)^(infty)zeta(1/2j)
(8)
A_3 = zeta(1/3)zeta(2/3)product_(j=4)^(infty)zeta(1/3j).
(9)

DeKoninck et Ivic (1980) ont montré que

 somme_(n=1)^N1/(a(n))=BN+O,
(10)

où

B = produit_(p){1-somme_(k=2)^(infty)1/(p^k)}
(11)
= 0.752...
(12)

(OEIS A084911) est un produit sur des nombres premiers p et P(n) est à nouveau la fonction de partition.

Les limites du nombre de groupes non abéliens non isomorphes sont données par Neumann (1969) et Pyber (1993).

Il existe un certain nombre de blagues mathématiques impliquant les groupes abéliens (Renteln et Dundes 2005):

Q : Qu’est-ce qui est violet et commute ? R : Un raisin abélien.

Q : Qu’est-ce qui est lavande et commute ? R : Un demi-rape abélien.

Q : Qu’est-ce qui est violet, commute et est vénéré par un nombre limité de personnes ? R : Un raisin abélien finiment vénéré.

Q : Qu’est-ce qui est nutritif et commue ? R : Une soupe abélienne.

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