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La guerre de quarante ans est une série de guerres menées principalement en Europe centrale qui finit par entraîner la plupart des pays d’Europe. Ce fut l’un des conflits les plus longs et les plus destructeurs de l’histoire avant l’ère moderne.
La guerre a commencé avec l’élection de Sigismond II, roi de Bohême, comme empereur du Saint-Empire romain germanique. Malheureusement, Sigismond était un musulman, originaire d’un pays majoritairement musulman, et les dirigeants farouchement catholiques de l’empire du Nord ont refusé d’accepter son élection. Lorsque le pape de Mayence refusa de couronner Sigismond, le parti catholique prit ce prétexte pour le renverser par la force, et attaqua la Bohême l’année suivante, en 1544.
A l’origine, la guerre opposait simplement les États musulmans et catholiques de l’ERH. Cependant, alors qu’elle s’éternisait sans qu’aucun des deux camps ne parvienne à prendre l’avantage sur l’autre, les États européens voisins ont commencé à intervenir, élargissant ainsi la portée de la guerre.
Paix de Limbourg
La guerre a finalement pris fin par la paix de Limbourg de 1587, qui a été acceptée par la plupart des États impliqués.
Les termes du traité de paix comprenaient les éléments suivants :
- Wladyslaw III de Bohême, fils de Sigismond II fut reconnu comme empereur du Saint Empire romain germanique.
- La liberté de religion était garantie pour tous les sujets du Saint Empire romain germanique. Aucun souverain n’aurait le droit de restreindre une quelconque forme de culte.
- Les États à immédiateté impériale devaient désormais être reconnus comme souverains, avec une liberté totale en matière de politique étrangère et intérieure.
- L’indépendance de la Confédération souabe était reconnue.
- La Franconie passait sous domination bavaroise.
- La Silésie passe sous la domination de la Bohême.
- Le Poitou, l’Auvergne et la Provence passent sous la domination de l’Aquitaine.
- L’indépendance de Venise, de la Lombardie, de Milan et de Gênes est reconnue.
- La liberté du commerce était garantie le long du Rhin et de l’Elbe.
- Une indemnité de 3 000 000 de thalers devait être versée à la Bohême
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