Ils ont étudié les données de plus de 500 000 personnes provenant de la BioBank britannique à but non lucratif, une base de données publique anonyme et à long terme de dossiers médicaux, de résultats de tests et d’échantillons d’ADN, qui vise à aider les scientifiques dans leurs recherches pour combattre les causes des maladies. Les participants étaient âgés de 38 à 73 ans, et avaient un âge moyen de 57 ans.
Le café instantané avait un lien plus faible avec la mort que le café moulu, peut-être parce que le café instantané a des niveaux plus faibles de certains produits chimiques que le café moulu. Il en va de même pour le café décaféiné, ont-ils constaté. Les résultats « rassurent davantage sur le fait que la consommation de café peut faire partie d’un régime alimentaire sain », ont écrit les chercheurs.
Bien sûr, tout le monde n’est pas d’accord sur l’innocuité du café et invite à la prudence en cas de consommation de plusieurs tasses par jour. En mars dernier, un juge de la Cour supérieure de Los Angeles a statué que le café en Californie devait être accompagné d’un avertissement sur le cancer. Le Council for Education and Research on Toxics, un groupe à but non lucratif, a affirmé qu’un produit chimique utilisé dans le processus de torréfaction appelé acrylamide est cancérigène et nécessite un avertissement sanitaire.
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Le jugement a été une nouvelle malvenue pour Starbucks SBUX et d’autres détaillants. Une porte-parole de Starbucks a renvoyé les commentaires sur la décision à l’Association nationale du café, qui a précédemment déclaré que l’industrie envisageait des appels et d’autres options juridiques, ajoutant que les avertissements de cancer sur les étiquettes de café seraient « trompeurs ».
Et une étude de 2015 de l’Autorité européenne de sécurité des aliments a conclu que des doses élevées de caféine (plus de 400 milligrammes ou quatre tasses par jour) étaient associées à des attaques de panique, de l’anxiété et de la nervosité). Et une étude de 2014 dans la revue Cancer Causes Control a remis en question des recherches antérieures qui suggéraient une association entre la consommation de café et des taux plus faibles de cancer de la prostate chez les hommes.
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Pour autant, de nombreuses autres recherches suggèrent que le café n’est pas si mauvais pour la santé. Les personnes qui buvaient quatre tasses de café par jour dans une étude avaient un risque de décès inférieur de 64% à celui des personnes qui ne prenaient jamais ou rarement du café, selon une étude de 2017 du Seguimiento Universidad de Navarra à Pampelune, en Espagne. Les chercheurs ont suivi près de 20 000 participants espagnols pendant 10 ans.
Une étude publiée dans la revue Annals of Internal Medicine a étudié 521 330 personnes dans 10 pays européens pendant 16 ans et a trouvé un taux de mortalité statistiquement significatif plus faible chez les buveurs de café. Une autre étude publiée dans la même revue a porté sur 185 855 Afro-Américains, Hawaïens autochtones, Japonais-Américains, Latinos et Caucasiens âgés de 45 à 75 ans sur une période de 9 ans, et a trouvé des tendances similaires pour le café caféiné et décaféiné.